Semi-marathon de Nuits St Georges le 19 mars 2011

Compte-rendu du semi-marathon de Nuits Saint Georges le 19 mars 2011

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Tout a commencé par une bonne grasse mat' ce matin. Eh bien oui, j'avais tellement peur que ce soit un jour sans, que je voulais mettre toutes les chances de mon côté. Réveillée quand même avant 9 heures, mais bon, j'ai dormi plus de 10h cette nuit, c'est déjà ça. J'avais préparé mes affaires hier soir, comme ça, pas de stress ce matin.

Une heure et quart de route, et nous voilà dans la ville. Les parkings commençaient à être saturés, mais nous avons été guidés derrière un bâtiment, ce qui nous a permis de nous préparer tranquillement, à côté d'un groupe de filles déguisées : Bécassine, Dora l'exploratrice et Cléopâtre, bravo les filles, quel courage !

Nous allons chercher nos dossards, nos tee-shirts techniques, et une dame de l'organisation me dit : « portez-le svp, pour les 10 ans de la course ». C'est chose faite, ça avait l'air de lui faire tellement plaisir. Puis retour à la voiture, pour finir de se préparer et s'alimenter (gatosport).

Direction le départ, avec nos mythiques coupe-vents jaunes, ben oui, ça caille quand même. Sauf que sur le parcours jusqu'au départ, le soleil pointe son nez, donc demi-tour pour remettre les vestes dans la voiture. Le temps de faire l'aller-retour (un peu trop vite à mon goût pour un échauffement), et nous voilà sur la ligne de départ, malheureusement un peu trop vers la fin, il va falloir slalomer.

Le départ est donné, mais les embouteillages sont là. Ce n'est pas grave, on passe la ligne de départ, le chrono en route, et c'est parti. De longs kilomètres de slalom dans la gadoue (heureusement que j'ai perdu trois kg, car je les ai pris dans les baskets aujourd'hui), et le rythme est donné, assez rapide je trouve, mais je m'y tiens.

J'ai découvert ce que signifie vallonné (je me suis entraînée en côte, ça m'a bien servi aujourd'hui). En plus nous avons eu un vent terrible de face, je n'ai jamais connu ça,
c'était glacial, j'avais l'impression de ne pas avancer, surtout du 13è au 15è km, à peu près, quand la fatigue se faisait sentir.

Je boucle la 1ère boucle de 10 km en ... 51'10 sur mon chrono, grand dieu c'est un record, et je dis à GIB que j'aurais dû m'inscrire pour le 10 km, parce qu'à ce rythme-là, je risque de ne pas tenir jusqu'à l'arrivée.

La deuxième partie de la course est plus lente, plus difficile, plus triste aussi, car les coureurs du 10 km nous ont abandonné, et on se sent un peu seuls. Pas un mot n'est prononcé par les coureurs, la difficulté est bien présente. Mais je m'accroche, GIB me soutient, essaie de me faire tenir.

Au départ, je m'étais fixé comme objectif 1h55' (j'avais imprimé un bracelet avec temps de passage, c'est bien plus facile que le calcul mental), mais revu à moins de 1h58'49'' en cas de difficulté (pour battre mon dernier chrono).

Au final, je finis en 1h52'44'' au temps officiel, et 1h51'10'' sur ma montre (dommage que le temps réel n'ait pas été donné par les organisateurs, surtout qu'avec le principe des puces de chronométrage, ce devrait être possible).

Je n'y crois pas, c'est super ! J'ai presque cru que j'arriverais à faire 1h50' à un moment, mais j'ai craqué sur les derniers km. J'ai malheureusement lâché GIB à 1,5 km de la fin, terrassé par des crampes, qui est toutefois revenu à 15 secondes de moi à l'arrivée.

Super chrono pour moi, super course, que je conseille à toutes celles et ceux qui auront l'occasion de passer dans le coin. Les paysages sont magnifiques, la traversée du Clot Vougeot est magique. Et en plus, une bouteille de Bourgogne à tous les participants, et le port du tee-shirt à l'effigie de la course m'a permis de gagner une bouteille de Crémant de Bourgogne en plus !